WASHINGTON (Reuters) – Les Etats-Unis ont appelé les autorités militaires birmanes à libérer un reporter de l’agence de presse américaine Associated Press (AP) ainsi que cinq autres journalistes, arrêtés alors qu’ils couvraient les manifestations contre le coup d’Etat du 1er février.

Le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, s’est dit “révulsé et consterné” par les rapports et les images de la répression des manifestations qui ont fait 38 morts.

Thein Zaw, un journaliste birman travaillant pour AP, fait partie des six journalistes qui ont été arrêtés pour “troubles à l’ordre public” pendant les manifestations.

“Nous sommes très inquiets de voir les attaques et les arrestations auxquelles sont soumis les journalistes”, a déclaré Ned Price. “Nous demandons à l’armée de relâcher immédiatement ces personnes et de cesser d’intimider et de harceler les journalistes et d’autres injustement détenus pour avoir simplement fait leur travail.”

“Nous appelons tous les pays à s’exprimer d’une même voix pour condamner les violences commises par l’armée birmane contre son peuple et pour faire en sorte qu’elle soit tenue pour responsable de ses actes”, a-t-il ajouté.

(Humeyra Pamuk, Doina Chiacu et Simon Lewis; version française Camille Raynaud)

1 comment

Laisser un commentaire

You May Also Like

Coup d’État en Birmanie : “En dix jours, la liberté de la presse a régressé de dix ans” (RSF)

Selon RSF, la Birmanie se retrouve brutalement là où elle se trouvait il y a dix ans, avant que la dissolution de la junte précédente, en février 2011, eût permis l’éclosion d’une presse libre.

RSF appelle les entreprises multinationales encore présentes en Birmanie à cesser leur soutien à la junte

Le récent retrait du pays des géants de l’énergie Chevron et Total…

Deux journalistes arrêtés : en Birmanie, la guerre de la junte contre le droit à l’information se poursuit

RSF denounces the recent arrest of two journalists by the Burmese military…